Diminution de l’utilisation du gaz naturel par l’utilisation d’hydrogène vert : un pas de plus dans la production d’acier à faible empreinte carbone

2 mai 2022

ArcelorMittal est heureuse d’annoncer qu’elle a testé avec succès l’utilisation d’hydrogène vert dans la production de fer à réduction directe (« DRI ») à son aciérie de Contrecoeur, au Québec. ArcelorMittal a l’ambition d’être le meneur de la décarbonation de l’industrie sidérurgique et ce test est une étape importante pour produire de l’acier à très faible émission de carbone par un procédé combinant four à arc électrique et réduction du fer en utilisant de l’hydrogène vert.

L’objectif du test était d’évaluer la possibilité de remplacer l’utilisation du gaz naturel par de l’hydrogène vert dans le processus de réduction du minerai de fer. Lors de ce premier test, 6,8 % du gaz naturel a été remplacé par de l’hydrogène vert pendant une période de 24 heures, ce qui a contribué à une réduction notable des émissions de CO2. L’hydrogène vert utilisé dans le test a été produit par un électrolyseur (appareil qui produit de l’hydrogène vert à partir d’électricité et d’eau) appartenant à un tiers et a ensuite été transporté à Contrecoeur. Il s’agit d’une avancée majeure puisque le procédé de réduction du minerai de fer contribue à lui seul à plus de 75 % des émissions globales de CO2 d’ArcelorMittal Produits longs Canada (« AMLPC »).

AMPLC évaluera la possibilité de réaliser d’autres tests au cours des prochains mois en augmentant l’utilisation d’hydrogène à son usine de réduction, ce qui permettrait potentiellement de réduire les émissions de CO2 de plusieurs centaines de milliers de tonnes annuellement à son usine de réduction. L’utilisation d’électrolyseurs pour produire de l’hydrogène vert à l’usine de Contrecoeur dépendra de la capacité à réunir les conditions requises, notamment la disponibilité de la puissance électrique nécessaire pour leur alimentation.

AMLPC est bien positionnée pour contribuer aux efforts de décarbonation de l’Entreprise si les bonnes conditions sont en place au Québec.  La combinaison de l’usine de réduction et des fours à arc électrique pour la fabrication de l’acier, et l’utilisation d’électricité renouvelable permet une plus faible empreinte carbone comparativement à l’utilisation des hauts fourneaux.

ArcelorMittal vise à réduire l’intensité de ses émissions de CO2 de 25 % d’ici 2030 à l’échelle mondiale et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

  

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